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Rénovation énergétique globale : par où commencer pour un maximum d’impact ?

Face à l’augmentation des prix de l’énergie et à l’urgence climatique, de plus en plus de propriétaires s’interrogent sur la meilleure façon de réduire leurs consommations tout en améliorant leur confort. La rénovation énergétique globale s’impose comme la solution la plus efficace : plutôt que de multiplier des gestes isolés, elle consiste à envisager l’ensemble du logement pour hiérarchiser les travaux et maximiser l’impact.
Mais alors, par où commencer ?
Personne assise à un bureau devant son ordinateur et faisant le constat de l'amélioration du DPE de sa maison grâce aux travaux de rénovation énergétique globale

Pourquoi penser « global » avant de se lancer ?

Beaucoup de ménages débutent par de petits travaux, comme le changement de fenêtres ou l’installation d’un poêle. Si ces gestes peuvent apporter un mieux, ils ne permettent pas toujours d’atteindre une réelle efficacité énergétique.
La rénovation énergétique globale adopte une approche différente : elle prend en compte l’ensemble du bâtiment (isolation, chauffage, ventilation, production d’énergie) afin de proposer une stratégie cohérente.

Résultat :

  • jusqu’à 60 % d’économies possibles sur la facture annuelle,
  • un confort durable, été comme hiver,
  • une valorisation immobilière accrue (une maison bien classée au DPE se revend plus vite et plus cher),
  • et une réduction significative de l’empreinte carbone, parfois plusieurs tonnes de CO₂ évitées chaque année.

À savoir : En France, les bâtiments existants (logements et bureaux) représentent près de 45 % de la consommation d’énergie finale et environ 25 % des émissions de CO₂, principalement à cause du chauffage, de la climatisation et de l’eau chaude sanitaire. Améliorer l’efficacité énergétique de son logement agit donc directement sur la consommation la plus lourde et sur les émissions de gaz à effet de serre.

Faire un état des lieux : l’audit énergétique

La première étape indispensable est l’audit énergétique. Cet examen approfondi permet de mesurer la performance de votre logement et de repérer les zones les plus énergivores.

Il met en lumière :

  • les déperditions de chaleur liées à une mauvaise isolation (toiture, murs, planchers),
  • l’efficacité réelle de votre système de chauffage et de production d’eau chaude,
  • la qualité de la ventilation et son impact sur l’humidité ou la qualité de l’air,
  • les consommations électriques liées aux usages quotidiens.
À partir de ce diagnostic, il est possible d’établir un plan de rénovation hiérarchisé. L’objectif est de traiter en priorité les postes qui garantissent le meilleur rapport investissement / économies d’énergie.

Les priorités pour maximiser l’impact

1. L’isolation thermique : la base de tout projet

Jusqu’à 45 % des déperditions de chaleur proviennent d’une mauvaise isolation. C’est pourquoi il est recommandé de commencer par isoler :

  • les combles et la toiture, responsables de près d’un tiers des pertes (25 à 30 % d’économie sur la facture de chauffage à la clé),
  • les murs, par l’extérieur ou l’intérieur selon la configuration (15 à 20 % de pertes en moyenne),
  • les planchers bas, souvent négligés mais efficaces pour le confort (7 à 10 % de pertes),
  • les fenêtres, avec du double ou triple vitrage à faible coefficient thermique (10 à 15 % de pertes).

📌 Exemple concret : isoler une toiture de 100 m² peut coûter entre 5 000 et 8 000 €, mais permet souvent d’économiser 500 à 800 € par an sur la facture de chauffage.

Une bonne isolation constitue la fondation de toute rénovation réussie. Elle réduit immédiatement les besoins en chauffage et améliore le confort thermique, été comme hiver.

2. Le chauffage et la production d’eau chaude

Une fois le logement bien isolé, il est essentiel d’adapter le système de chauffage.

  • Pompes à chaleur (PAC) : elles peuvent diviser par trois la facture de chauffage en remplaçant une chaudière au fioul, au gaz ou électrique. Une PAC air/eau coûte entre 10 000 et 15 000 €, avec des économies annuelles de 800 à 1 200 €, et une réduction des émissions de CO₂ jusqu’à 70 %.
  • Géothermie : plus chère à l’installation (15 000 à 25 000 €), elle reste très stable et efficace même en hiver.
  • Chaudières biomasse : idéale dans les zones rurales, avec des coûts de fonctionnement stables et des émissions réduites.
Attention : une PAC ou une chaudière performante n’est efficace que si le bâti est correctement isolé.

3. Ventilation et confort d’été

Un logement bien isolé doit aussi être bien ventilé pour éviter humidité et pollution intérieure. Une VMC double flux coûte entre 4 000 et 8 000 € mais permet d’économiser 10 à 15 % sur la facture de chauffage tout en améliorant la qualité de l’air.

Des solutions passives comme les protections solaires (volets, stores, végétalisation) maintiennent une température agréable en été et réduisent le recours à la climatisation.

4. Les énergies renouvelables

Les panneaux photovoltaïques en autoconsommation permettent de produire une partie de votre électricité et de réduire votre dépendance aux hausses de tarifs.

📌 Important : ils viennent en complément, une fois les besoins énergétiques réduits par l’isolation et le chauffage performant.

Exemple : une installation de 3 kWc (≈ 8 panneaux) coûte entre 6 000 et 8 000 €, produit 3 200 kWh/an et réduit la facture de 400 à 600 € par an. Associée à une PAC, elle maximise les gains financiers et environnementaux.

Les gestes complémentaires du quotidien

En parallèle des travaux, certains gestes simples renforcent l’efficacité de la rénovation :

  • régler la température à 19 °C (1 °C de moins = 7 % d’économies),
  • privilégier des appareils électroménagers de classe A ou supérieure,
  • remplacer les ampoules par des LED,
  • adopter de bonnes pratiques d’aération.

On peut aussi aller plus loin avec :

  • Domotique et suivi intelligent : thermostats connectés, capteurs de présence, relevés de consommation en temps réel pour ajuster chauffage et éclairage,
  • Entretien régulier des installations : purge des radiateurs, nettoyage des filtres de PAC et VMC, vérification des systèmes solaires,
  • Comportements durables : limiter les usages simultanés d’appareils électriques, programmer les cycles éco sur le lave-linge ou lave-vaisselle, fermer les volets la nuit pour limiter les pertes de chaleur.
Ces gestes prolongent l’effet des travaux et contribuent à réduire encore la facture et les émissions de CO₂.

Un exemple concret de rénovation globale

Prenons l’exemple d’une maison individuelle de 110 m² construite dans les années 1970, chauffée au fioul, avec une facture annuelle de 2 500 €.

Avant travaux :

  • Isolation faible (combles non isolés, murs peu performants, fenêtres simple vitrage),
  • Chaudière fioul ancienne,
  • Absence de ventilation mécanique.

Travaux réalisés :

  • Isolation des combles, murs et planchers,
  • Remplacement des fenêtres par du double vitrage performant,
  • Installation d’une PAC air/eau couplée à une VMC double flux,
  • Pose de 9 panneaux photovoltaïques en autoconsommation.
Après travaux :
  • Facture énergétique divisée par 3 (≈ 800 € par an),
  • Économies annuelles ≈ 1 700 €,
  • Réduction des émissions de CO₂ de près de 70 %.

Temps de retour sur investissement : environ 10 ans, grâce aux aides financières et aux économies générées.

Aides financières et accompagnement professionnel

Se lancer dans une rénovation énergétique globale représente un investissement, mais il existe de nombreuses aides :

  • MaPrimeRénov’ : calculée selon les revenus et le gain énergétique attendu, elle peut couvrir plusieurs milliers d’euros de travaux.
  • CEE (Certificats d’Économies d’Énergie) : primes versées par les fournisseurs d’énergie, cumulables avec MaPrimeRénov’.
  • Aides locales : certaines communes ou régions proposent des subventions supplémentaires.
  • Éco-PTZ : prêt à taux zéro jusqu’à 50 000 € pour financer une rénovation globale.
  • Mon Accompagnateur Rénov’ : obligatoire pour certains projets depuis 2024, il aide les ménages à concevoir et piloter leur rénovation.

📌 Exemple concret : un ménage aux revenus moyens peut obtenir jusqu’à 50 % du coût de travaux couverts par les aides cumulées, réduisant le temps de retour sur investissement de plusieurs années.

Conforthermic vous aide à monter vos dossiers d’aides et à estimer vos économies avant de lancer les travaux.

Conclusion

La rénovation énergétique globale n’est pas seulement une série de travaux : c’est une approche réfléchie qui transforme durablement votre logement. En commençant par un audit, en priorisant l’isolation, en modernisant le chauffage, en optimisant la ventilation et en intégrant, lorsque c’est possible, des énergies renouvelables, chaque étape permet de réduire vos consommations, d’améliorer le confort intérieur et de limiter votre impact environnemental.

En Normandie, Conforthermic accompagne les particuliers de Rouen, Caen, Évreux et leurs environs dans leurs projets de rénovation énergétique globale. Contactez-nous pour un diagnostic gratuit et découvrez comment réduire durablement vos dépenses énergétiques.

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